Billetterie bientôt disponible

RUE

Rue, création chorégraphique de Volmir Cordeiro qui se construit dans la relation entre le corps et le geste, est un solo qui explore les mystères de la rue, à travers la thématique de l’exclusion sociale et de la marginalisation. Dans un ensemble de courtes scènes, Volmir Cordeiro aborde un ensemble de thèmes en lien avec la rue, qu’ils soient politiquement brisants comme la dictature, la violence, ou plus plus généraux, comme le travail, la balade, les chiens, et les différents types de danses pratiquées à l’extérieur, comme la samba et la capoeira. Autant d’éléments convoqués par cette danse, où chacun peut reconnaître une rue vieille, récente, tragique ou oubliée dans son propre cheminement


Rue, a choreographic creation by Volmir Cordeiro that is built on the relationship between body and gesture, is a solo that explores the mysteries of the street, through the theme of social exclusion and marginalisation. In short scenes, Volmir Cordeiro tackles a series of themes related to the street, whether politically fraught, such as dictatorship and violence, or more general, such as work, walking, dogs, and the different types of dances practiced outdoors, such as samba and capoeira. All these elements are summoned by this dance, in which everyone can recognise an old, recent, tragic or forgotten street in their own journey.


Deixa Arder

DEIXA ARDER

Dans Deixa arder (Laisse brûler), Marcela Levi, Lucía Russo et Tamires Costa confrontent le public aux stéréotypes historiques et actuels du corps des danseurs noirs. En invoquant tour à tour les standards du burlesque, du stand up, du show off ou encore du music-hall, la danseuse Tamires Costa brise et se joue de ces codes en les incarnant de manière excessive. Devant le public, la scène devient une arène dans laquelle Tamires Costa se fait à la fois la gardienne et l’agent de la revendication de la puissance explosive du corps et du mouvement. Deixa arder, pièce virtuose, anarchique, qui fait preuve d’un engagement chorégraphique et politique fort, est une réponse critique à l’asservissement des personnes d’ascendance africaine au Brésil, à qui l’on demande encore souvent de ne pas être trop visibles en public.


In Deixa arder (Let it burn), Marcela Levi, Lucía Russo and Tamires Costa confront the audience with historical and current stereotypes of the black dancer’s body. Invoking in turn the standards of burlesque, stand-up, show-off and music hall, dancer Tamires Costa breaks and plays with these codes by embodying them in an excessive manner. In front of the audience, the stage becomes an arena in which Tamires Costa becomes both the guardian and the agent of the claim to the explosive power of the body and movement. Deixa arder, a virtuosic, anarchic piece with a strong choreographic and political commitment, is a critical response to the subjugation of people of African descent in Brazil, who are still often asked not to be too visible in public.

Marcela Levi et Lucia Russo

FEIJOADA

Dans cette pièce performative, Calixto Neto invite le public à témoigner de la préparation d’une feijoada, ce plat symbolique mais à l’origine controversée de la gastronomie brésilienne. Le temps de cuisson sera le temps de la soirée. Une roda de samba donne le rythme de la soirée, où s’alternent des chansons qui tissent un dialogue avec les étapes de préparation du plat et les interventions de textes, discussions politiques et danses des performeurs invités. La feijoada se prépare avec une équipe artistique transdisciplinaire composée d’une cheffe brésilienne, des artistes Yure Romão, Ana Laura Nascimento et de plein d’autres, rassemblés ici pour cette œuvre choré-gastronomique.

Dégustation de la feijoada à l’issue du spectacle avec l’équipe artistique. 


In this performance piece, Calixto Neto invites the audience to witness the preparation of a feijoada, the symbolic but originally controversial dish of Brazilian gastronomy. The cooking time will be the time of the evening. A “roda de samba” sets the pace of the evening, alternating songs that weave a dialogue with the stages of preparation of the dish and the interventions of texts, political discussions and dances of the invited performers. The feijoada is prepared with a transdisciplinary artistic team composed of a Brazilian chef, artists Yure Romão, Ana Laura Nascimento and many others, gathered here for this choreogastronomic work.

Calixto Neto

LE VIDE ENTRE LA TÊTE ET LA QUEUE

Le vide entre la tête et la queue est un spectacle marionnettique vif et mordant mis en scène et interprété par Rakoo de Andrade. C’est l’histoire d’un immense crocodile à l’intérieur duquel vit un homme. Habitué à être enfermé, l’étrange conjoncture devient si convenable que l’habitant dans le ventre de la bête ne veut plus sortir. La situation, décrite en 1864 dans la nouvelle Le Crocodile de Fiodor Dostoïevski, est rejouée cette fois-ci par une femme confinée dans les entrailles du reptile. Pendant que l’animal la digère, s’ensuit un dialogue entre le patriarcat, représenté par le reptile, et un manifeste féministe qui cherche le chemin vers une possible sortie. La trouvera-t-elle ? Avec violence, sauvagerie, suspens, et un humour assez piquant, le crocodile est dompté sans aucun risque pour le public.


Le vide entre la tête et la queue is a lively and scathing puppet show directed and performed by Rakoo de Andrade. It is the story of a huge crocodile inside which a man lives. Accustomed to being locked up, the strange situation becomes so convenient that the inhabitant in the belly of the beast no longer wants to come out. The situation, described in 1864 in Fyodor Dostoyevsky’s short story The Crocodile, is re-enacted this time by a woman confined in the reptile’s entrails. While the animal digests her, a dialogue ensues between the patriarchy, represented by the reptile, and a feminist manifesto that seeks a way out. Will she find it? With violence, savagery, suspense, and a rather pungent sense of humour, the crocodile is tamed without any risk to the audience.

Rakoo de Andrade

Lecture en plein air

L’équipe de l’Agora vient à la rencontre des publics afin de partager ses coups de cœur littéraires et cinématographiques autour du Brésil. L’occasion de découvrir les différentes actions menées par l’Agora et les bibliothèque de la ville de Metz ainsi que leur programmation de rentrée !



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RUE

Rue, création chorégraphique de Volmir Cordeiro qui se construit dans la relation entre le corps et le geste, est un solo qui explore les mystères de la rue, à travers la thématique de l’exclusion sociale et de la marginalisation. Dans un ensemble de courtes scènes, Volmir Cordeiro aborde un ensemble de thèmes en lien avec la rue, qu’ils soient politiquement brisants comme la dictature, la violence, ou plus plus généraux, comme le travail, la balade, les chiens, et les différents types de danses pratiquées à l’extérieur, comme la samba et la capoeira. Autant d’éléments convoqués par cette danse, où chacun peut reconnaître une rue vieille, récente, tragique ou oubliée dans son propre cheminement


Rue, a choreographic creation by Volmir Cordeiro that is built on the relationship between body and gesture, is a solo that explores the mysteries of the street, through the theme of social exclusion and marginalisation. In short scenes, Volmir Cordeiro tackles a series of themes related to the street, whether politically fraught, such as dictatorship and violence, or more general, such as work, walking, dogs, and the different types of dances practiced outdoors, such as samba and capoeira. All these elements are summoned by this dance, in which everyone can recognise an old, recent, tragic or forgotten street in their own journey.


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IKUEMÄN - version rue

Rafael de Paula et sa compagnie du « Chaos » font du déracinement et de la perte de repères la source de leur langage chorégraphique, dans leur dernière création, Ikuemän signifiant « marcher » dans la langue des Kayapos, une tribu amazonienne du Brésil. Des nombreuses significations de ce mot naît un poème migratoire et naît une danse : la marche est au cœur de cette pièce de cirque dont les chorégraphies se déroulent au sein d’un espace dessiné par cinq mâts chinois érigés vers les cieux, où les interprètes évoluent aussi bien au sol que dans les airs. Dans cette pièce, le geste acrobatique et la danse symbolisent le déplacement humain et ses conséquences sur la société et sur l’individu dans notre monde globalisé. Les mouvements et la musique nous emmènent dans une histoire de transformation, de solidarité et de survie



LE VIDE ENTRE LA TÊTE ET LA QUEUE

Le vide entre la tête et la queue est un spectacle marionnettique vif et mordant mis en scène et interprété par Rakoo de Andrade. C’est l’histoire d’un immense crocodile à l’intérieur duquel vit un homme. Habitué à être enfermé, l’étrange conjoncture devient si convenable que l’habitant dans le ventre de la bête ne veut plus sortir. La situation, décrite en 1864 dans la nouvelle Le Crocodile de Fiodor Dostoïevski, est rejouée cette fois-ci par une femme confinée dans les entrailles du reptile. Pendant que l’animal la digère, s’ensuit un dialogue entre le patriarcat, représenté par le reptile, et un manifeste féministe qui cherche le chemin vers une possible sortie. La trouvera-t-elle ? Avec violence, sauvagerie, suspens, et un humour assez piquant, le crocodile est dompté sans aucun risque pour le public.


Le vide entre la tête et la queue is a lively and scathing puppet show directed and performed by Rakoo de Andrade. It is the story of a huge crocodile inside which a man lives. Accustomed to being locked up, the strange situation becomes so convenient that the inhabitant in the belly of the beast no longer wants to come out. The situation, described in 1864 in Fyodor Dostoyevsky’s short story The Crocodile, is re-enacted this time by a woman confined in the reptile’s entrails. While the animal digests her, a dialogue ensues between the patriarchy, represented by the reptile, and a feminist manifesto that seeks a way out. Will she find it? With violence, savagery, suspense, and a rather pungent sense of humour, the crocodile is tamed without any risk to the audience.

Rakoo de Andrade

FLAVIA COELHO

Flavia a parcouru tous les chemins du monde : depuis les morros de Rio de Janeiro aux rues pavés de Paris, la jeune femme est chez elle là où elle se sent accueillie. La musique est faite de cette alchimie. Elle est immatérielle, une vibration cosmique qui se déplace dans l’air : des touffeurs caniculaires aux brises glaciale, elle résonne sous toutes les latitudes. Ça, Flavia le sait aussi. Son chant a résonné des rades aux abris-bus, des cafés concerts aux plus grands festivals du monde. Son quatrième album, DNA, brille par son hybridité musicale. Le baile funk y croise la trap et les musiques caribéennes, la cumbia y est réinventée, le hip hop épouse le reggae, l’Orchestre de chambre de Paris passe dans les parages… Le tout porté par une impressionnante volonté pop. Elle confirme son engagement viscéral sur des mélodies aussi entraînantes que les rythmiques.



ALTAMIRA 2042

Altamira 2042 rassemble les voix les plus diverses de l’Amazonie dans une performance éblouissante, thématisant l’une des grandes catastrophes écologiques du Brésil liée à la construction controversée du barrage de Belo Monte, situé dans l’État fédéral du Pará. Grâce à un dispositif techno-chamanique, l’artiste multiforme Gabriela Carneiro da Cunha fait intervenir sur scène une polyphonie d’êtres mécano-spirituels, faits de haut-parleurs, de têtes de projecteurs, de lumières LED ou d’instruments de musique, dans une performance rituelle qui irrigue les sens. Des sons, chants et images, comme autant de témoignages humains et non humains sur l’impact nocif de ce barrage sur l’environnement et les populations locales.


Altamira 2042 brings together the most diverse voices from the Amazon in a dazzling performance, thematising one of Brazil’s great ecological disasters linked to the controversial construction of the Belo Monte dam in the federal state of Pará. Thanks to a techno-shamanic device, the multiform artist Gabriela Carneiro da Cunha brings on stage a polyphony of mechano-spiritual beings, made of loudspeakers, projector heads, LED lights or musical instruments, in a ritual performance that irrigates the senses. Sounds, songs and images, as human and non-human testimonies on the harmful impact of this dam on the environment and the local populations.

Gabriela Carneiro