Brésil à la page - Rencontre littéraire
C’est à travers ses yeux, ses choix, à travers ce qu’elle invite à lire que nous découvrirons le Brésil…son Brésil ? Qu’a-t-elle derrière la tête quand elle choisit de partager tel ou tel livre ? Quel lien entretient-elle avec ces terres ? C’est ce que nous essayerons de savoir !
Les Éditions Métailié, c’est 1200 titres, 400 auteurs, une vingtaine de collections, une centaine de pays, dix salariés, six directeurs de collection, toute une galaxie d’éditeurs amis à l’étranger, d’agents littéraires, de complices de tous horizons qui partagent nos enthousiasmes ; des fictions brutales et des romans tendres, des réflexions efficaces, des aventures échevelées, une cartographie particulièrement précise de la corruption dans le monde (voir notre collection de noirs), des succès commerciaux, des fiertés littéraires, et parfois, souvent, les deux à la fois, des œuvres complètes, et des petits nouveaux qui nous passionnent, et surtout, une conviction profonde : si on n’est pas fou amoureux, ce n’est même pas la peine d’essayer !
CLARICE!
Version pilote des résidences de création Trans/Lab portées par Passages Transfestival, le projet ClaRice ! fait se rencontrer des interprètes venus de Récife, Rio de Janeiro et de Normandie pour créer une forme in situ, légère et ludique. Impromptu musical à l’air libre, le spectacle se veut un portrait croisé bilingue de Clarice Lispector, grande écrivaine brésilienne, “princesse de la langue portugaise”, à partir d’éléments biographiques et d’après de courts textes qu’elle a écrits pour les plus jeunes. Il s’adresse à nos âmes d’enfants et de philosophes et nous connecte à nos rapports aux animaux petits et grands, sauvages et domestiques, réels et imaginaires avec une naïveté apparente. Mais ClaRice ! est également un voyage express dans nos rapports aux peurs, à la tendresse, à l’altérité, à l’irrationnel et aux différentes formes que peut prendre la vie.
A pilot version of the Trans/Lab creation residencies supported by Passages Transfestival, the ClaRice! project brings together performers from Recife, Rio de Janeiro and Normandy to create a light and playful in situ form. A musical improvisation in the open air, the piece is a bilingual cross-portrait of Clarice Lispector, the great Brazilian writer and “princess of the Portuguese language”, based on biographical elements and on short texts she wrote for young audiences. It speaks to our childlike and philosophical souls and connects us to our relationships with animals big and small, wild and domestic, real and imaginary with apparent naivety. But ClaRice! is also an express journey into our relationships with fears, tenderness, otherness, irrationality and the different forms that life can take.
L’AUTRE OU LES FIGURES FÉMININES DE LA MORT
Dans L’Autre ou les figures féminines de la mort, spectacle pour un spectateur, intime et immersif, Ana Laura Nascimento propose un dialogue entre la mythologie, les contes traditionnels et les écrits de chercheuses internationales reconnues pour aborder les représentations des femmes dans la culture. L’Autre ou les figures féminines de la mort est composé de brèves scènes sous forme de théâtre de miniatures (Teatro lambe-lambe) qui durent entre 3 et 5 minutes et qui dépeignent un panorama de la construction d’archétypes féminins.
In L’Autre ou les figures féminines de la mort, a performance for one spectator, intimate and immersive, Ana Laura Nascimento proposes a dialogue between mythology, traditional tales and the writings of internationally recognised researchers to address the representations of women in culture. L’Autre ou les figures féminines de la mort is composed of short scenes in the form of miniature theatre (Teatro lambe-lambe) that last between 3 and 5 minutes and depict a panorama of the construction of female archetypes.
SAUDADES DO BRASIL
Mandoliniste et compositeur, Hamilton de Holanda est l’une des grandes figures de la scène brésilienne actuelle, entre jazz et samba. Il est l’invité de l’Orchestre national de Metz pour un concert qui s’annonce mémorable. Au cours d’une soirée divisée en trois temps, premièrement les “souvenirs nostalgiques” (Saudades) de Darius Milhaud pour le Brésil, deuxièmement, l’éloquence puissante et généreuse des Bachianas n°8 du géant de la musique brésilienne que fut Heitor Villa-Lobos, et enfin la Symphonie monumentale de Hamilton de Holanda, pièce musicale en cinq mouvements qui rend hommage à la ville de Brasilia, véritable synthèse du Brésil avec ses différents accents et cultures, à partir de thèmes inspirés de la vie et du développement de cette ville immense.
Mandolinist and composer Hamilton de Holanda is one of the illustrious figures of the current Brazilian music scene, between jazz and samba. He is the guest of the Orchestre national de Metz for a concert that promises to be memorable. The evening is divided into three parts: first, Darius Milhaud’s “nostalgic memories” (Saudades) of Brazil; second, the powerful and generous eloquence of Bachianas No. 8 by the giant of Brazilian music, Heitor Villa-Lobos; and finally, Hamilton de Holanda’s Monumental Symphony, a musical piece in five movements that pays homage to the city of Brasilia, a veritable synthesis of Brazil’s different accents and cultures, based on themes inspired by the life and development of this immense city.
La scène brésilienne dans tous ses états - Rencontre dramaturgique
En compagnie de plusieurs des artistes invité.e.s du Passages Transfestival, nous évoquerons les multiples dramaturgies et les diverses manières de travailler et de créer qui font la vitalité de la scène brésilienne, mais aussi les luttes qui l’agitent en cette période si particulière. Rencontre animée par Maria Clara Ferrer, Guillaume Pinçon, Christophe Triau et Ana Wegner, rédacteur.rice.s en chef du récent n°143 de la revue Alternatives théâtrales , consacré à la scène brésilienne contemporaine.
Maria Clara Ferrer est metteure-en-scène, dramaturge, traductrice et enseignante-chercheuse au sein du Département d’Arts de la scène de l’Universidade Federal de Sāo Joāo del-Rei à Minas Gerais (Brésil). Elle a également enseigné, entre 2008 et 2015, à l’Institut d’Études Théâtrales de l’Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3 et à l’ Université de Poitiers. Elle dirige actuellement le groupe Caixa Preta, menant des travaux de recherche-création autour de la relation entre le langage photographique et les pratiques scéniques contemporaines.
Guillaume Pinçon est maître de conférences en études théâtrales à l’UFR Arts de l’Université de Picardie Jules Verne à Amiens. Il y dirige le Master Arts de la scène et du spectacle vivant et codirige avec Sally Bonn l’axe de recherche OGRE – Outils et Gestes de Recherches et d’Ecritures au sein du CRAE – Centre de Recherches en Arts et Esthétique.
Christophe Triau est professeur en études théâtrales à l’Université Paris Nanterre, directeur de l’équipe Théâtre de l’unité de recherche HAR (Histoire des arts et des représentations), et dramaturge. Ses recherches portent sur la scène contemporaine. Il est membre du comité de rédaction de la revue Alternatives théâtrales.
Ana Wegner est ATER en Arts du spectacle à l’Université de Poitiers. Elle dispense des séminaires intensifs à l’Universidade Federal do Estado do Rio de Janeiro (UNIRIO) et à l’Universidade Federal do Acre (UFAC) dans le cadre d’un projet (2020-2022) de l’agence CAPES – Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior . Elle codirige l’axe de recherche « Voix et technologies digitales » au sein du POP-LAB de l’UNIR
ÄGÔ
Dans son nouveau solo ÄGÔ, Cristina Moura poursuit une quête d’identité en tant que femme, artiste et brésilienne.
ÄGÔ est un spectacle multiforme qui œuvre entre théâtre, danse et arts visuels, afin de mettre en place un véritable acte politique de communication. Cristina Moura y interprète une danse intime et personnelle, qui mêle ses propres inquiétudes, souvenirs et expériences, aux problèmes d’actualité qui agitent son pays et le monde. ÄGÔ, à la fois un espace rituel, une scène, une célébration et un terrain de jeu, visuellement inspiré par l’art africain, se veut comme un appel à la réflexion provocateur et humoristique sur les enjeux du monde d’aujourd’hui et les questions sur notre temps.
In her new solo ÄGÔ, Cristina Moura pursues a quest for identity as a woman, artist and Brazilian. ÄGÔ is a multi-faceted performance that works between theatre, dance and visual arts, in order to set up a real political act of communication. Cristina Moura performs an intimate and personal dance, which mixes her own concerns, memories and experiences with the current issues that affect her country and the world. ÄGÔ, as a ritual space, stage, celebration and playground, visually inspired by African art, is intended as a provocative and humorous call to reflection on the issues of today’s world and the questions of our time.
L’AUTRE OU LES FIGURES FÉMININES DE LA MORT
Dans L’Autre ou les figures féminines de la mort, spectacle pour un spectateur, intime et immersif, Ana Laura Nascimento propose un dialogue entre la mythologie, les contes traditionnels et les écrits de chercheuses internationales reconnues pour aborder les représentations des femmes dans la culture. L’Autre ou les figures féminines de la mort est composé de brèves scènes sous forme de théâtre de miniatures (Teatro lambe-lambe) qui durent entre 3 et 5 minutes et qui dépeignent un panorama de la construction d’archétypes féminins.
In L’Autre ou les figures féminines de la mort, a performance for one spectator, intimate and immersive, Ana Laura Nascimento proposes a dialogue between mythology, traditional tales and the writings of internationally recognised researchers to address the representations of women in culture. L’Autre ou les figures féminines de la mort is composed of short scenes in the form of miniature theatre (Teatro lambe-lambe) that last between 3 and 5 minutes and depict a panorama of the construction of female archetypes.
LAVAGEM
Dans Lavagem la nouvelle création chorégraphique d’Alice Ripoll et de la compagnie REC, réalité et fantaisie se mélangent dans un spectacle onirique et bigarré qui n’est pas sans rappeler un rêve apocalyptique.
À l’aide de seaux, d’eau et de savon, mais aussi grâce à des images poétiques d’exode, de traversées, de rituels, de renaissance et de résistance, cette performance explore les différentes significations du mot “Lavagem”, de l’acte de nettoyage au blanchiment d’argent et au lavage de cerveau. Expérience sensorielle et picturale, Lavagem bouleverse par des questions politiques de premier ordre, relatives au statut social et à la hiérarchie des humains en société.
In Lavagem, the new choreographic creation by Alice Ripoll and the REC company, reality and fantasy mix in a dreamlike and colourful performance that is reminiscent of an apocalyptic dream. Using buckets, water and soap, but also poetic images of exodus, crossings, rituals, rebirth and resistance, this performance explores the different meanings of the word “Lavagem”, from the act of cleaning to money laundering and brainwashing. A sensory and pictorial experience, Lavagem asks unsettling political questions of the highest order, relating to social status and the hierarchy of humans in society.
La marge est elle le nouveau centre ?
Les différentes populations des favelas, des peuples autochtones, du Nord au Sud du Brésil, constituent en partie « la marge » au Brésil de laquelle découle un savoir, un imaginaire nourrissant la création littéraire. Ponctuée de lectures mises en musiques cette rencontre vous transportera aux confins de ce pays-continent.
La rencontre sera accompagnée de la lecture de deux textes : Le bâtisseur de ruines d’Elina Brum et Solitude la flamboyante de Paula Anacaona.
Grosse lectrice, passionnée de littérature – française ou étrangère, mais engagée, toujours. Paula Anacaona a fondé les éditions Anacaona fin 2009, par passion pour la littérature brésilienne, et se spécialise dans la publication d’oeuvres féministes, antiracistes et décoloniales. Elle est également traductrice. Enfin elle aussi autrice : elle a écrit un album écologiste pour la jeunesse, et deux romans sur les femmes oubliées de l’Histoire. Son dernier roman, Solitude la flamboyante, retrace la vie de la légendaire Solitude de Guadeloupe. .
TROPICAL CABARÉ !
Soirée Hommage à Rémy Kolpa Kopoul alias RKK par Emile Omar qu’il parraina à son arrivée comme jeune programmateur à Radio Nova et à qui il transmit la fibre brésilienne comme à plusieurs générations d’auditeurs.
Grand passeur de la culture brésilienne en France avec sa voix inoubliable sur les ondes de Radio Nova entre autres, RKK nous manque et trouve naturellement une place dans l’édition Brésil au cœur pour cette première soirée du Tropical Cabaré.
Mais qui est donc RKK ?
Sollicité pour livrer quelques détails biographiques, Rémy Kolpa Kopoul déclara avec un admirable sens de la formule : “Je ne suis pas animateur radio mais radioteur à voix de gorge profonde (@ Nova depuis 1992)
Je ne suis pas journaliste mais gratteur de papiers (@ Libé depuis les débuts en 1973, jusqu’à 1986)
Je ne suis pas DJ, mais platineur (artistique ?) tous terrains depuis 1990
Je ne suis pas passeur de musiques mais gourmet des esgourdes qui essaie d’être contagieux
Je ne suis plus agitateur mais demeure un agité chaloupant : ”Mao un jour, mambo toujours »
Je suis conneXionneur, un point, c’est tout.“