Monga
« Je n’ai pas peur de mon corps. Si c’était le cas, cela vous mettrait-il plus à l’aise ?» L’artiste brésilienne Jéssica Teixeira vous entraîne avec jubilation dans l’exploration de la conscience de soi et de la nature même de la peur – en particulier la peur des autres.
Jéssica Teixeira, s’inspire de l’histoire de la mexicaine Julia Pastrana, plus connue sour le nom de la « femme-singe » et exhibée dans les Freaks Shows du XIXe siecle. Elle revisite cette histoire sous un angle plus artistique et intime, en dépassant les clichés et en remettant en question la manière dont les mythes sont construits autour de figures marginalisées. Le travail de Jéssica Teixeira est profondément marqué par son propre corps, qu’elle utilise comme outil de réflexion et de critique sociale. Monga invite le public à réfléchir sur les rapports de pouvoir, la déshumanisation et l’art de transformer la souffrance en création.
Jéssica Teixeira
Dans le cadre du projet GRACE, cofinancé par l’UE via le programme Interreg Grande Région 2021/2027
Avec le soutien de l’ONDA
Dibiné Dé Dibiné [Rêve Parti & Koudour]
Aux commandes de son piano préparé, Eve Risser convie la chanteuse Hatice Özer et le musicien Karam Al Zouhir à une transe commune autour du piano, du violon, du tambour et des chants turcs, accompagné.es par le Big Band de Woippy.
De cette alliance a émergé un groove unique, déclenché par une formule magique : Dibiné dé dibiné ou « Dans le dedans du dedans ». Des mots qui résonnent comme un appel, une invitation à entrer dans la danse et à plonger au plus profond de cet objet musical. Un grand terrain de jeu avec des influences, entre France et Turquie, et un voyage à travers les méandres de notre imagination.
Eve Risser, Hatice Özer, Karam Al Zouhir
Down
Moment de descente après l’extase, sensation du corps qui lâche, esprit qui se détache : c’est ça le down. Accompagnée du batteur Clément Grin, la jeune performeuse suisse cultive l’explosivité pour exorciser notre down collectif.
Danseuse et chorégraphe, Mélissa Guex mène un travail singulier d’intrication des physicalités corporelle, théâtrale, plastique et musicale. DOWN prend le contrepied du désarroi ambiant contemporain, en prêtant une douce attention aux émotions humaines. Devant une vague de dépression collective, semblable au moment de
descente qui suit l’extase, l’artiste expérimente, après le rythme du down, celui d’un possible up, entraînant le corps dans un fracas émotionnel. De ce duo avec le batteur-compositeur Clément Grin surgit crescendo une performance explosive, aux couleurs vives et festives de la « remontée ». Une salvatrice danse de Saba.
Mélissa Guex
Avec le soutien du Centre 
Les Petits Voyageurs. L'avenir est là
Liberte o futuro ! Les bibliothécaires de Metz partageront des morceaux choisis d’albums pour illustrer ce cri du coeur. Du courage, de l’espoir et des mots rebelles pour que demain vous appartienne.
AVAXI
Rituel de plantation de maïs avec des représentants de la communauté Guarani Mbya de la Tekoa Kalipety
ans le cadre de la saison Brésil-France 2025, portée par l’Institut français à Paris et l’Institut Guimarães Rosa à Brasilia, Passages Transfestival et le Festival d’Automne Paris s’associent à la Casa do Povo – lieu emblématique de Sao Paulo-, invitée d’honneur de leurs festivals respectifs pour accueillir un acte rituel et militant du peuple indigène GUARANI MBYA :
la plantation de maïs créole, patrimoine sacré pour cette communauté de la Tekoa Kalipety.
> Mai 25 : plantation du maïs à Metz et à Paris
> Sept 25 : récolte en septembre à Paris et Metz
> Sept 25 : La Casa do Povo sera présente à la Maison des Métallos à Paris, dans le cadre du Festival d’Automne
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A cette occasion, l’invitation a été faite à Jaxuka Clarice et Vera Teté – de la communauté Guarani Mbya de la Tekoa Kalipety dans l’état de São Paulo au Brésil – à venir planter leurs maïs selon leurs rites ancestraux au Jardin botanique de Metz et au Jardin partagé de l’association Oppidum (Colline Ste-Croix, Metz), lors du Transfestival.
Depuis plus de dix ans, la Casa do Povo et cette communauté Guarani Mbya mettent en pratique leur alliance et développent conjointement des projets autour des luttes pour la terre, le droit à la mémoire et à la diversité culturelle. Un lien fort qui illustre une démarche décoloniale et éthique, où les savoirs autochtones sont reconnus non pas comme folklore, mais comme pensée vivante et résistante, capable d’enrichir notre rapport à la nature et à la mémoire.
Avec la communauté de la Tekoa Kalipety
Fort des affinités tissées avec des artistes et partenaires brésiliens depuis 2020, Passages a sauté à cœur joie sur la proposition de participer pleinement à la Saison BRESIL-FRANCE 2025 initiée par l’Institut français à Paris et l’Institut Guimarães Rosa à Brasilia.
Très vite, l’évidence s’est imposée de construire un programme d’échange avec la Casa do Povo, lieu emblématique à São Paulo. Nous avons donc imaginé ensemble, sous forme d’aller/ retour, une invitation à Metz de la Casa do Povo avec ses protagonistes mais aussi avec des artistes et structures de Belém, ville battante de l’Amazonie. Dans un deuxième temps, un micro Transfestival verra le jour en novembre à São Paulo avec d’autres partenaires comme la MITsp et le Sesc SP à l’occasion du mois de la Consciência Negra.
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Avaxi Ru’un (Preto)
« Avaxi » signifie maïs en guarani.
« Ru’un » peut se traduire approximativement par authentique, véritable ou originel — donc Avaxi Ru’un signifierait maïs véritableou maïs sacré.
« Preto », mot portugais, signifie noir, indiquant ici une variété de maïs noir.
Avaxi Parakau (Vermelho rajado)
« Parakau » : ce terme guarani est plus spécifique. Il peut faire référence à une caractéristique particulière du maïs, comme sa couleur ou son apparence, souvent interprété comme « ciel », « multicolore », ou « rayé ». Ici, il est associé à l’aspect visuel.
« Vermelho rajado » en portugais, signifie rouge strié ou rouge marbré, décrivant des grains de maïs rouges avec des motifs plus clairs ou sombres.
Rituels de Plantation chez les Guarani Mbya
Chez les Guarani Mbya, planter du maïs est un acte sacré. Ce n’est pas seulement semer une graine, mais honorer la Terre-Mère, dialoguer avec les esprits, et préserver l’équilibre du monde.
Des chants pour bénir la terre
Avant de semer, des chants rituels sont interprétés par les anciens. Accompagnés de flûtes et maracas, ils invoquent les esprits protecteurs et établissent un lien entre le monde humain et spirituel.
Les graines sont sacrées
Les semences, comme l’Avaxi Ru’un (maïs noir) ou l’Avaxi Parakau (maïs rouge strié), sont bénies avec du tabac, des paroles et des gestes symboliques pour pousser en harmonie avec les forces de la Nature.
Un savoir cosmique
La date de plantation est choisie selon la lune, les étoiles et les signes naturels. Ce calendrier oral reflète un profond respect pour les cycles de la nature.
Une pratique communautaire
Toute la communauté participe : les anciens chantent, les femmes préparent, les enfants apprennent. C’est aussi un moment de transmission culturelle.
Une fête pour célébrer la vie
Après la plantation, un repas, des danses et des récits célèbrent la continuité entre les générations, les plantes et les esprits.

Soliloquio (Me Desperté y Golpeé Mi Cabeza Contra La Pared*)
À la fois intime et politique, Soliloquio interroge la place des corps autochtones, et plus largement des cultures invisibilisées. Des rues de Metz jusqu’à la scène, suivez cet artiste argentin hors norme.
Soliloquio est le deuxième volet d’une trilogie autobiographique de Tiziano Cruz qui trouve son origine dans un événement tragique : en 2015, la mort de sa sœur des suites d’une négligence médicale. L’artiste prend alors conscience de la discrimination des autochtones par le système du pouvoir en place. Artiste argentin queer, ses créations se veulent être un étendard pour l’ensemble des communautés marginalisées. Travaillé en amont avec des associations locales et transfrontalières, Soliloquio prend d’abord la forme d’une déambulation festive dans l’espace public puis se poursuit en salle pour un seul-en-scène. Il y évoque tour à tour sa relation avec sa mère, l’injustice envers les peuples autochtones et la beauté des rencontres faites à l’occasion de son projet participatif
*Je me suis réveillé et j’ai frappé ma tête contre le mur

Dans le cadre du projet GRACE, cofinancé par l’UE via le programme Interreg Grande Région 2021/2027. Avec le soutien de l’ONDA.
Voyage voyage
Voyage voyage est une installation sonore interactive sous forme de balade ornithologique. Cédez à la polyphonie de la faune environnante !
Gabriel Fabing
J'ai Rêvé Que J'avais Des Dents Velues
Entre fragilité et force, le duo utilise les poils comme matière visuelle pour créer un univers troublant et poétique. Un voyage introspectif, teinté d’humour, qui vous invite à voir au-delà des apparences.
Dans un univers étrange et surréaliste, deux femmes affrontent leur bête intérieure, celle qu’elles ont apprise à taire mais qui leur pèse encore. Entre explosion et renaissance, elles traversent un chemin intime d’acceptation et de révolte. Un spectacle acrobatique et visuel construit comme le voyage d’une pensée qui avance, recule, se partage et se transforme. Animées par une passion commune pour l’acrodanse et les arts visuels, Morgane Maret et Martina Calvo entament une réflexion et une exploration artistique qui donnent naissance à leur premier spectacle en duo : “J’ai rêvé que j’avais des dents velues”. À travers une approche à la fois sensible et percutante, elles questionnent avec force les représentations et stéréotypes liés aux femmes dans la société.

Avec le soutien du Centre culturel suisse. On Tour.
Atelier Pop-Up
L’atelier proposera de réaliser des pop ups végétaux et d’imaginer ensemble une séquence narrative, sonore et chorégraphique avec ces derniers. La technique du pop-up consiste à la création de véritables mécanismes de papier dont la complexité peut être importante. Pourtant la porte d’entrée de cette technique est extrêmement simple : à partir d’un morceau de papier plié en deux et de deux coups de ciseaux nous obtenons déjà un mécanisme fonctionnel. C’est notamment ce que nous proposons afin d’initier les enfants à cette technique avant de les diriger vers des modèles plus développés ou plus complexe, selon les âges.
« Les pop ups sont les personnages principaux de notre création Au jardin des potiniers qui invite les spectateur.rice.s à une immersion contemplative à l’intérieur d’un territoire où se construit une botanique inventée. Partant de cet aspect de notre spectacle comme source d’inspiration, nous proposons aux paticipant.e.s d’assembler leurs différentes créations afin d’élaborer une chorégraphie de pop up végétaux. »
Cie Ersatz
Da Floresta
La Casa IGÁ de Belém, vous invite à partager un dîner aux saveurs de la forêt amazonienne, où chaque ingrédient a une signification. La cuisine d’Oriana s’inscrit dans une démarche de proximité avec les petits producteurs locaux, en favorisant des réseaux solidaires axés sur la sécurité alimentaire, la réduction du gaspillage et l’égalité sociale.
Laissez-vous guider dans un voyage gastronomique, conçu pour nourrir à la fois le corps et l’esprit !
Casa IGÁ
Fort des affinités tissées avec des artistes et partenaires brésiliens depuis 2020, Passages a sauté à coeur joie sur la proposition de participer pleinement à la Saison croisée France <-> Brésil initiée par l’Institut français à Paris et l’Institut Guimarães Rosa à Brasilia.
Très vite, l’évidence s’est imposée de construire un programme d’échange avec la Casa do Povo, lieu emblématique à São Paulo. Nous avons donc imaginé ensemble, sous forme d’aller/ retour, une invitation à Metz de la Casa do Povo avec ses protagonistes mais aussi avec des artistes et structures de Belém, ville battante de l’Amazonie. Dans un deuxième temps, un micro Transfestival verra le jour en novembre à São Paulo avec d’autres partenaires comme la MITsp et le Sesc SP à l’occasion du mois de la Consciência Negra.











